déglinguage

déglinguage [deglɛ̃gaʒ] n. m.

ÉTYM. 1944; de déglinguer.

❖

♦ Fam. Action de déglinguer, de se déglinguer. || Le déglinguage d'une montre, d'un mécanisme. — On trouve l'orth. déglingage.

1 (…) je pense alors aux injections de benzine, à mes tentatives de déglingage, à ce que je disais à Rolande : « Si ça ne va pas comme je veux, je mets la patte en porte-à-faux, je me fais filer dessus un bon coup de tabouret (…) »

A. Sarrazin, l'Astragale, p. 94.

♦ Var. morphologique : la déglingue [deglɛ̃g] n. f. || « L'art de la déglingue : Le cas Charles Bukowski ne s'arrange pas. Le plus glorieux pochard vivant de la Californie continue de nous raconter sa longue dérive d'épave (…) Bukowski donne ses lettres de noblesse à la plus totale déglingue jamais recensée. Un exploit loufoque et triste, un exploit quand même » (l'Express, n^o 1699, 27 janv. 1984, p. 80.)

2 Ce n'était pas grave de risquer sa peau quand elle était intacte : on ne risquait que la foudre. C'est propre, la foudre ! Tandis que maintenant, pour nous tous, c'est plus ou moins la déglingue… Notre tour est passé.

G. Cesbron, Don Juan en automne, p. 203.

Encyclopédie Universelle. 2012.